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NB : pour nos amis français et canadiens,
Ce site fait référence à la législation belge sur les armes.
Voyez aussi dans votre pays.

Tir récréatif : page 27

L’examen pratique.

Soit la police déléguera un policier pour vous faire passer l'examen, soit ils vous demanderont de trouver un examinateur agréé dans votre club.
Peu importe qu'il soit moniteur de tir à la Police, à l'ADEPS ou agréé URSTB-F.
 
Si vous devez prendre l'examen pratique URSTB-F, il n'aura pas nécessairement lieu dans votre club.
Il faut s'inscrire auprès de Mr Lheureux à l'URSTB-F via le formulaire téléchargeable sur leur site en mentionnant le lieu d'examen souhaité.
L'agenda des dates et lieux des épreuves URSTB-F est disponible sur le site URSTB-F. (Fichiers->épreuves de tir->agenda)
Certains clubs où ont lieu les examens proposent de prêter les armes pour l'examen, d'autres non. Dans ce cas, il faut se faire accompagner par quelqu'un possédant une arme du même type.
Il n'y a pas de score miminal : certains mentionnent "tir obligatoire dans la cible" mais certains ont réussi en tirant tout à côté ;-)

Le long feu, le coup faible et la mise en sécurité du stand sont toujours demandés.
On peut aussi vous demander comment vous "avez transporté l'arme de votre domicile au stand."
Le changement de stand, l’enrayage mécanique et un " appel au bureau " peuvent aussi faire partie de l’examen.
Soyez aussi attentif à ce que les examens des autres peuvent avoir comme implication pour vous (lampe rouge et sirène).
L’examen commence dès le passage de la porte !
Soyez prêt. Attendez-vous à des surprises, à des munitions inertes voire même à des questions ou demandes désarçonnantes : Par exemple :

•  Les lampes rouges peuvent être allumées avant même que vous entriez dans le stand (déposez simplement la mallette sur la tablette et reculez de suite de 1 mètre, cette distance est parfois matérialisée par une ligne rouge)
• " Venez aider : votre voisin de stand s’est tiré une balle dans le pied !" (remballez tout votre équipement en suivant la procédure avant d’y aller)
•  Etc.

Amplifiez vos actions comme pour un permis de conduire pratique, ponctuez-les éventuellement de commentaires, mais vous n’êtes pas obligé de vous tourner pour " montrer ce que vous faites à l’examinateur ".

Le principe de base est " l’arme toujours en direction de la cible " et si l’examinateur veut voir ce que vous faites, il n’a qu’à se déplacer pour être en bonne position pour juger les gestes.

A la différence de l'examen pratique de tireur sportif, vous n'êtes pas tenu de faire un certain score. Il ne faut quand même pas tirer vos balles n'importe où !

Remarque : si vous présentez les examens pour plusieurs catégories d'armes (exemple : arme de poing et arme longue à canon rayé), vous pourriez ne recevoir d'attestation de réussite que pour un seul type d'arme si vous ne donnez pas satisfaction à l'examinateur. Il faudra re-présenter plus tard l'examen raté.

 Suite du cours par la filière récréative

Et pour alléger un peu le cours, voici une photo d'une ogive de 7.62 X 39 mm sciée en deux.   Il s'agit d'une ogive qualifiée de "blindée" ou "chemisée" mais vous connaissez sûrement mieux l'appelation anglaise grâce au film "Full metal jacket" Une enveloppe en metal dur enrobe un coeur en metal mou - genre plomb - (à gauche sur la photo). Ici le fabricant avait inséré dans le metal mou une pièce en acier (visible à droite sur la photo) : c'est une munition de surplus militaire ! Parfois ce coeur n'est constitué que de métal mou. Et, vraiment pour l'anecdote, c'est un colonel belge admirateur de Stanley Kubrick qui avait prêté les 4 chars utilisés dans le film...