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NB : pour nos amis français et canadiens,
Ce site fait référence à la législation belge sur les armes.
Voyez aussi dans votre pays.

Tir sportif : Page 31

Long feu.

Lors de la percussion rien ne se passe (on entend rien ou clic, c’est tout !)

• Garder l’arme dans la direction de la cible pendant 30 secondes (càd horizontale !), en conservant doigt le long de la glissière. (30 secondes est le temps de sécurité durant lequel la réaction chimique de l’amorce pourrait encore faire partir le coup d'où l'appellation "long feu" : ça met longtemps pour prendre feu.)

Puis seulement Décharger l'arme : Garder l’arme dans une direction non dangereuse Le doigt hors de la détente Enlever le chargeur Faire reculer la glissière et la bloquer en position ouverte (chambre vide visible) Vérifier la vacuité du canon (voir remarque (*) ci-dessous) Déposer l’arme ouverte sur la table canon vers la cible Puis seulement : récupérer la cartouche (qui a normalement été éjectée à l'ouverture de la glissière.) Examiner la cartouche pour voir s’il y a eu percussion : munition à amorce centrale : l’amorce est enfoncée (Qu'est-ce que c'est qu'une amorce centrale ou annulaire ?) Munition à amorce annulaire : un poinçonnage " radial " est visible sur la douille Si la munition a été percutée : suspecter un défaut de la munition, déposer la munition défectueuse dans la boîte à munitions défectueuses. Si la munition n’a pas été percutée : suspecter un défaut de l’arme.

"catafalque" ou "piège à long feu"

Examinons cette fusion des 2 procédures d'un peu plus près :   Dans la mesure où l'on vient d'éjecter de la chambre une cartouche complète (l'ogive étant encore insérée dans la douille) ou dans la mesure où rien n'était présent dans la chambre (si le chargeur n'avait pas ré-alimenté l'arme, peut-être parce qu'il était simplement vide !) on peut se demander pourquoi vérifier la vacuité du canon... La seule justification de la chose pourrait être la simplification : pouvoir ne connaître qu'une seule procédure au lieu de 2 ... mais alors pourquoi fait-on une distinction entre ces 2 disfonctionnements depuis des siècles ? Il semble pourtant utile de comprendre qu'il y a une différence : est-ce l'arme (le mécanisme qui mène à la percussion notamment) ou la munition qui cause problème ? Un diagnostic intelligent et rapide permettra de trouver une solution au disfonctionnement intelligente et rapide elle-aussi ! Si vous courez chez votre armurier à chaque disfonctionnement parce que vous ne comprenez pas le fonctionnement de votre arme, vous serez pris pour un drôle.

Chaque fois que le chargeur de ce Margolin est vidé, la glissière reste fermée et l'arme fait clic si on appuie sur la détente. Ce n'est pas un long feu pour autant ! Il faut connaître le fonctionnement de son arme.

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