Cours de maniement des armes à feu pour débutant

Home
 
Table des
matières

 
Répertoire
alphabétique.

 
Examen
théorique

 
Questions fréquentes
Liens.
 
Photos.
Vidéos
 
Vers le tir
récréatif

Vers une page
de la filière
"sportive".
01 02 03 04 05
06 07 08 09 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40

Contact

 


NB : pour nos amis français et canadiens,
Ce site fait référence à la législation belge sur les armes.
Voyez aussi dans votre pays.

Tir sportif : Page 27

Déroulement du pratique : comment tient-on son arme, etc. ?
(Synthèse des expériences dans 5 stands d'examen différents)

Chaque stand d'examen a ses spécificités pour les prises en main autorisées, pour la taille du rond noir sur la cible, pour la distance de positionnement de la cible, etc. Cela tient à la configuration des stands et à la "politique" choisie par les examinateurs du lieu concerné.
Vous devrez vous renseigner dans votre club auprès de votre instructeur ou de ceux qui viennent de passer leur examen dans le stand où vous êtes convoqué.
Généralement, votre stand connait le lieu d'examen et ses habitudes et vous entraîne en fonction. Le lieu d'examen dépend de votre domicile : si vous tirez à Tintigny et que vous êtes convoqué à Bruxelles, ce sera moins évident d'avoir les infos !
 
Un point commun : la sécurité ! Si vous commettez une infraction à la sécurité, vous sortirez du stand d'examen plus vite que vous y êtes entré.
Par exemple, une chose à ne pas faire : prendre une petite bière avant l'examen pour faire passer le stress... Vous ne rentrerez même pas dans le stand!
 
Certains lieux d'examen acceptent toutes les prises en main du pistolet (à une main, à deux mains, en position académique, en isocèle, Chapman ou Weaver) d'autres exigent le tir à une main en position académique pour les examens LTS mais acceptent toutes les prises en main pour les examens pratiques "Gouverneur".
 
De même, pour les tirs à arme longue, la plupart des centres acceptent toutes les prises en main et même les positions allongées mais dans ce cas la taille du rond noir de la cible peut être réduite... Certains stands d'examen sont stricts sur les 60%, d'autres moins car ils savent qu'avec une arme prise en main pour la première fois ce n'est pas évident. Dans ce cas, ils vont plutôt regarder si les tirs sont groupés.
 
Le comptage des points est aussi "fort variable" : certains centres gardent la même cible pour plusieurs examinés d'affilée. (La cible n'est plus qu'une passoire à la fin.)
On peut aussi vous demander comment vous "avez transporté l'arme de votre domicile au stand." 
Pour l'arme longue, certains instructeurs orientés tirs sportif de compétition "haut niveau" vont vous entraîner en demandant que le fusil/la carabine soit simplement déposé(e) à plat sur les phalanges du poing fermé de la main non-déclencheuse, ce bras servant simplement de support (... pas évident avec une arme lourde... ça peut même être douloureux et certains mettent un gant - et ce n'est pas adapté à tous les calibres !!!) : sachez que vous pouvez tenir votre arme longue autrement !
 
Il y a une adaptation automatique lorsque le candidat souffre d'un handicap (et c'est logique : la philosophie de l'examen est l'esprit sécurité avant l'évaluation procédurière d'une performance !)

L’examen des procédures de sécurité.

Il se déroule sur un total de 5 tirs.

Le long feu, le coup faible et la mise en sécurité du stand sont toujours demandés.
Le changement de stand, l’enrayage mécanique et un " appel au bureau " peuvent aussi faire partie de l’examen.
Soyez aussi attentif à ce que les examens des autres peuvent avoir comme implication pour vous (lampe rouge et sirène).
L’examen commence dès le passage de la porte !
Soyez prêt. Attendez-vous à des surprises, à des munitions inertes voire même à des questions ou demandes désarçonnantes : Par exemple :

  •  Les lampes rouges peuvent être allumées avant même que vous entriez dans le stand (déposez simplement la mallette sur la tablette et reculez de suite de 1 mètre, cette distance est parfois matérialisée par une ligne rouge)
  • " Venez aider : votre voisin de stand s’est tiré une balle dans le pied !" (remballez tout votre équipement en suivant la procédure avant d’y aller)
  •  Etc.

Amplifiez vos actions comme pour un permis de conduire pratique, ponctuez-les éventuellement de commentaires, mais vous n’êtes pas obligé de vous tourner pour " montrer ce que vous faites à l’examinateur ".

Le principe de base est " l’arme toujours en direction de la cible " et si l’examinateur veut voir ce que vous faites, il n’a qu’à se déplacer pour être en bonne position pour juger les gestes.

Dans certains lieux d’examen, ils font une pause entre l'examen " procédures de sécurité " et l'examen " tir de précision ", dans la plupart des cas c’est à la suite.


Réagir correctement aux procédures de sécurité est une chose mais l'examen du tir de précision qui suit en est une autre !
Tirez le mieux possible même si ce n'est que l'examen des procédures de sécurité pour une simple et bonne raison : vous ne connaissez peut-être pas l'arme que vous venez d'utiliser ni son réglage !
Vous devez analyser vos résultats sur les cinq premiers tirs " de sécurité" pour pouvoir corriger un éventuel décalage lors de l'examen du tir de précision.

 Suite du cours par la filière sportive


 
 
Et pour alléger un peu le cours, voici une photo d'une ogive de 7.62 X 39 mm sciée en deux.
 
Il s'agit d'une ogive qualifiée de "blindée" ou "chemisée" mais vous connaissez sûrement mieux l'appelation anglaise grâce au film "Full metal jacket"
Une enveloppe en metal dur enrobe un coeur en metal mou - genre plomb - (à gauche sur la photo).
Ici le fabricant avait inséré dans le metal mou une pièce en acier (visible à droite sur la photo) : c'est une munition de surplus militaire !
Parfois ce coeur n'est constitué que de métal mou.
Et, vraiment pour l'anecdote, c'est un colonel belge admirateur de Stanley Kubrick qui avait prêté les 4 chars utilisés dans le film...
© coursdetir.be